Discussion – 

0

Discussion – 

0

Mieux communiquez avec les fonds grâce à la Business Intelligence

Thierry Sar témoigne dans DAF Mag de l’efficacité de la BI chez Finnegan que nous accompagnons depuis les débuts.

« Bien communiquer avec les fonds d’investissement fait partie des pré-requis de nos reportings et de nos fondamentaux », explique Thierry Sar, Daf chez Finnegan, cabinet de conseil dans les domaines de l’éthique, la conformité, la RSE et la transformation digitale. « Or, les fonds reçoivent des reportings souvent très hétérogènes, pas toujours fiables et avec des temps de relance plus ou moins longs ». C’est pourquoi, le Daf a choisi de retenir la solution Microsoft Power BI pour l’analyse de ces données.

Outre que la facilité de l’environnement Microsoft permet de faire basculer les données des tableaux Excel dans l’outil et de recourir à Teams pour créer des groupes d’échanges sur le sujet, l’avantage réside notamment dans le fait d’avoir des données en temps réel, de manière segmentée avec une lisibilité très graphique. « Il suffit de définir un périmètre d’accès pour tel ou tel collaborateur et ainsi garantir la confidentialité des données », précise-t-il. Outre Microsoft, d’autres acteurs tels que Report One avec My Report ou Soldo offrent eux aussi un environnement sur mesure et en temps réel pour la partage des données clés.

 

Des données graphiques en temps réel

D’une façon générale, les fonds d’investissement attendent des informations de premier niveau concernant le chiffre d’affaires, l’état de la trésorerie, les taux d’endettement net, les marges réalisées par l’entreprise… Cela fait souvent l’objet d’échanges mensuels à travers des comités. Dans un second temps, ils souhaitent des données de gestion propres au secteur d’activité de l’entreprise. « Ils ont besoin de comprendre le business model (avec par exemple le prix de vente moyen ou le taux d’activité collaborateur) et d’anticiper les tendances du business », précise Thierry Sar. Ces chiffres macro de premier niveau ou KPI’s de gestion sont majoritairement issus des ERP métiers des entreprises. Ils donnent un certain niveau de détail opérationnel pour comprendre l’évolution du business. Enfin, les fonds d’investissement sont en attente aujourd’hui d’indicateurs non opérationnels mais liés aux thématiques RH, à l’empreinte carbone ou à l’égalité homme/femme dans le contexte des indicateurs ESG.

Fini les réunions où chacun découvre les données le jour J. On est désormais pro-actifs lors de ces réunions, car nous, comme les fonds d’investissement, avons accès aux données et indicateurs sur un tableau de bord consultable avant et quand bon nous semble avec des données actualisées en temps réel », souligne le Daf de Finnegan. Les reportings sont plus harmonisés, les présentations sont plus homogènes. C’est une restructuration de la donnée partagée de manière uniforme

Un canal central d’information

« Pour nos fonds d’investissement, il existe donc un canal central où ils ont accès aux données de manière très visuelle avec des graphiques. A terme, c’est un levier puissant pour eux pour mieux communiquer auprès de leurs souscripteurs »En interne, chez Finnegan, cela crée une culture de la donnée, car la BI permet de descendre au niveau du management et « pourquoi pas de créer des vocations en créeant de mini-comptes de résultats. Cela démocratise le pilotage de la donnée« , pour le daf.

« Pour ce type de projet peu complexe, ce n’est pas du ressort de l’IT car le Daf doit être sûr de la qualité et de la pertinence de sa donnée et mieux la piloter. Ainsi, si l’IT est le maçon, le Daf est l’architecte de la transformation digitale grâce à la BI« , conclut Thierry Sar.

Tags:

Célia Esnault

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *